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🌿 À Toulouse, au dĂ©tour d’une promenade

8 octobre 2025

En visite à Toulouse, le week-end dernier, je suis tombé par hasard sur le jardin japonais Dominique Baudis.

Un lieu magnifique, plein de sĂ©rĂ©nitĂ©, qu’il avait souhaitĂ© pour sa ville.
Et pourtant, le souvenir qui m’est revenu n’a rien à voir avec ce jardin.

Je l’ai immĂ©diatement associĂ© Ă  son passage au JT de TF1, lorsqu’il avait dĂ» se dĂ©fendre des accusations ignobles liĂ©es Ă  l’affaire AlĂšgre.

À l’époque, comme beaucoup, j’avais Ă©tĂ© marquĂ© non seulement par la rumeur
 mais aussi par son langage corporel.

Visage crispĂ©, gouttes de sueur sur le front
 J’avoue que sa dĂ©fense ne m’avait pas totalement convaincu.

Avec du recul, je me rends compte Ă  quel point cela peut ĂȘtre dangereux.
On accorde Ă©normĂ©ment de crĂ©dit au body langage, alors qu’il reste une lecture trĂšs fragile.
Un froncement de sourcil ou une posture fermĂ©e ne disent rien de la vĂ©ritĂ© d’un homme.

Tout en poursuivant ma promenade, je me suis fait cette rĂ©flexion : la rumeur salit et nous l’amplifions par nos interprĂ©tations hĂątives.

Aux États-Unis, il existe un vĂ©ritable engouement autour du dĂ©cryptage des micro-expressions, comme s’il s’agissait d’une science exacte. Karl Popper, le cĂ©lĂšbre philosophe des sciences, les aurait plutĂŽt qualifiĂ©es de thĂ©ories infalsifiables et rangĂ©es, au contraire, parmi
 les pseudo-sciences.

👉 Et vous, vous faites confiance au langage du corps ?