Nouvel épisode de ma série sur les procédés rhétoriques
Cette phrase, on l’a tous entendue (ou prononcée 😅).

Et elle illustre à merveille un sophisme très courant :
👉 le Post hoc ergo propter hoc — « après cela, donc à cause de cela ».
C’est un sophisme, souvent involontaire, mais redoutable dans les débats, les médias et… les réunions d’entreprise !
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Exemple : tu prends une pilule un soir, et tu dors comme un bébé.
Le lendemain, tu racontes à tout le monde que tu as enfin trouvé le secret du sommeil parfait.
Le lien paraît évident.
Mais en réalité, tu étais peut-être juste épuisé, moins stressé, ou bien il faisait simplement moins chaud.
Ce n’est pas parce que B arrive après A… que A en est la cause.
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💡 Pourquoi ça marche ?
Parce que notre cerveau adore les histoires simples.
Il déteste l’incertitude.
Alors il relie les points, quitte à inventer une causalité.
Ce biais cognitif nous donne l’illusion de comprendre le monde… et nous rassure.
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La parade ?
Quand tu entends une explication “magique” du type :
“Depuis qu’on a changé de logo, les ventes ont explosé !”
pose-toi simplement la question :
Y a-t-il d’autres causes possibles ?
(et la réponse est presque toujours : oui 😉)
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Et vous ?
Où voyez-vous ce raisonnement dans la vie quotidienne ou dans l’actualité ?
