Vous êtes en terminale générale et vous souhaitez réussir votre Grand Oral ?
Notre conseil tient en un seul mot… d’ordre : prenez de l’avance !
Mais j’entends déjà les objections : c’est beaucoup trop tôt… On a largement le temps ! Nos professeurs ont prévu de travailler le Grand Oral seulement à partir du mois de mars. Et puis comment peut-on choisir ses sujets alors que nous n’avons pas terminé le programme ?
Petit rappel des modalités de l’épreuve.
Elle est décomposée en 3 temps
- Temps 1 : vous présentez votre question (5 minutes)
- Temps 2 : vous échangez avec le jury (10 minutes)
- Temps 3 : vous présentez votre projet d’orientation (5 minutes)
Quelques conseils pour le choix de votre sujet. (Temps 1)
Pour le choix de votre sujet, convenez-en, ce serait une folie d’attendre que votre professeur ait terminé le programme pour choisir votre sujet !
👉 Aidez-vous de vos manuels :
Vous disposez, sans doute, de manuels qui vous permettent de parcourir dès maintenant l’ensemble des chapitres de l’année et vous devez pouvoir aisément repérer les thématiques qui vous inspirent.
👉 Appuyez-vous sur votre projet d’orientation
N’oubliez pas aussi que le sujet doit être en lien avec votre orientation post-bac. Cela devrait vous permettre de faire plus facilement le tri.
👉 Appuyez-vous sur l’actualité
Il existe de nombreux sujets d’actualité directement en lien avec des points de votre programme. Ne vous en privez pas !
👉 Trouvez un sujet en lien direct avec vos centres d’intérêt
Il faut surtout trouver un sujet qui soit en lien avec vos centres d’intérêt et vos passions. D’abord parce que vous prendrez du plaisir à faire le travail de recherche et à élaborer la problématique mais ensuite parce que les examinateurs auront le sentiment que vous ne vous êtes pas contentés de le trouver dans une banque de sujets ou sur internet. Ils verront, au contraire, que vous vous êtes réellement appropriés la question.
C’est aussi une formidable opportunité de capter l’attention du jury en partant de votre propre histoire ou de votre parcours et de recourir ainsi à une pratique maîtrisée par tous les bons orateurs : le storytelling ! (Technique de communication qui consiste à faire passer ses idées à travers une structure narrative qui s’apparente à un conte ou un récit.)
J’entends à nouveau vos objections :
Vous ne vous reconnaissez pas dans ce profil ! Vous avez pris la spécialité SES et vous pensez n’avoir aucun centre d’intérêt : vous n’aimez pas lire et vous n’avez pas l’habitude de suivre l’actualité. Vous ne pratiquez aucun sport ni aucune activité artistique.
Pourtant vous aimez faire du shopping avec vos ami(e)s, vous avez fait votre stage de 3ème dans le secteur de la maroquinerie et vous envisagez de faire une école de commerce dans le secteur du luxe ou de la mode.
Votre sujet est tout trouvé : l’industrie du luxe ! Mais attention le sujet est encore beaucoup trop large. Il faut resserrer la problématique. En le combinant avec un sujet d’actualité comme l’écologie, par exemple, vous pouvez proposer une question en rapport avec le programme de SES et avec laquelle vous vous sentez à l’aise.
Vous voyez le principe ? 🙂
Alors sans plus attendre, à partir de ces quelques conseils, trouvez votre sujet au plus vite. Vous aurez tout le temps, par la suite, pour consolider, les points de votre exposé directement en rapport avec le programme.
Comment organiser son temps de travail ?
Il vous reste 6 mois avant l’épreuve, voici le planning que nous vous suggérons :
Fin février : Vous avez terminé la rédaction complète de vos 2 questions de spécialité.
Mars-fin avril :
- Vous vous entrainez tout en vous assurant que vous respectez bien la durée de 5 minutes.
- Vous préparez le deuxième temps de l’épreuve en anticipant les questions des examinateurs et vos propres réponses. Il s’agit d’une étape cruciale.
Mai-juin :
- Vous vous entrainez à présenter votre projet d’orientation.
- Les 3 temps de l’épreuve commencent à être maîtrisées, vous allez pouvoir vous concentrer sur la prestation orale elle-même. Cela comprend la correction des fautes de syntaxe et des tics de langage ainsi qu’un gros travail sur la diction, le débit, la gestion de la respiration, la tenue du corps et même la position des mains. Toute présentation orale comprend, en effet, une part de théâtralité !
Vous voyez ce qu’il vous reste à faire ?
Courage ! Et comme le dit le philosophe Alain, « Le secret de l’action c’est de s’y mettre » !