Trois minutes. Une chaise. Un texte de Victor Hugo. Et Fabrice Luchini.
La performance est saisissante à plusieurs titres. Elle illustre à merveille des exercices que je propose en formation :
1️⃣ Les modulations : écoutez les variations de volume et de débit. Il parle fort, puis presque à voix basse. Il accélère, puis ralentit. Il joue sur le rythme comme un musicien. C’est une véritable partition vocale.
2️⃣ La diction parfaite : même dans les accélérations, chaque mot est articulé avec une précision chirurgicale. Pas un son ne se perd. C’est du grand art.
3️⃣ La présence : regardez comment il habite chaque mot, chaque silence, chaque respiration. Il est là, pleinement. Et nous avec lui.
👉 Regardez la vidéo jusqu’au bout.
L’anecdote finale est glaçante. Ce texte, qu’on pourrait croire léger, révèle alors sa profondeur tragique. La rumeur, ce « mot » qui détruit.
🗣️ Et vous ? Qu’est-ce qui vous a le plus frappé dans cette performance ?