C’est une question qu’on m’a posée récemment, lors d’un accompagnement.
« Comment réagir lorsqu’on m’interrompt dès l’accroche… ou juste au moment de la conclusion ? »

Ma réponse :

🎯 Rester présent.

Réagir à ce qui vient d’être dit. Ne pas s’accrocher à ce qui était prévu. Et si c’est possible, reprendre le fil de sa prise de parole.

Au fond, ce n’est pas toujours d’être coupé dans son discours qui gêne le plus.
Parfois, c’est d’être interrompu… au milieu d’un silence !

Un silence volontaire.
Posé après une phrase forte.
Pour laisser résonner ce qui vient d’être dit.
Et c’est ce silence-là qu’on interrompt.
Juste à l’instant où tout commence à s’imprimer chez l’autre.

On l’oublie trop souvent :
le silence fait partie du discours.
Comme le disait si joliment Sacha Guitry :
“Le silence qui suit une musique de Mozart, c’est encore du Mozart.”

Mais aujourd’hui, on ne sait plus vraiment écouter.
Y compris ce qui ne se dit pas.